Un collège sans surveillants, ça ressemble à quoi ?
Des couloirs sans repères.
Des élèves livrés à eux-mêmes.
Des enseignants seuls face à mille imprévus.
Le rôle des surveillants est souvent invisible, mais il est essentiel.
Ils ne se contentent pas de “surveiller”.
Ils assurent la sécurité, gèrent les conflits, créent du lien, écoutent.
Un exemple concret : dans un établissement de 600 élèves, un surveillant suit en moyenne 30 situations par semaine. Retards, tensions, appels aux familles… autant de petites actions qui évitent que les problèmes deviennent des crises.
Ils sont le premier relais entre les élèves et l’équipe éducative.
Ils repèrent les signaux faibles, apaisent avant que ça n’explose, soutiennent les plus fragiles.
Ils sont souvent les adultes de confiance pour des jeunes qui n’osent pas parler ailleurs.
Et pourtant, leur rôle reste sous-estimé.
Faible reconnaissance.
Manque de moyens.
Turnover constant.
Si on veut des collèges apaisés et inclusifs, il faut investir dans ces métiers.
Les considérer comme des piliers de la vie scolaire, pas comme des “petites mains”.
Car derrière chaque élève bien encadré, il y a un surveillant qui a pris le temps d’écouter, de rassurer, d’accompagner.
Vous travaillez dans l’éducation ?
Partagez en commentaire une situation où un surveillant a fait la différence.